Jamie Oliver a vu juste : tout le monde peut cuisiner
Avant de mettre en ligne certaines de mes petites recettes, j’aimerais partager avec vous l’évolution de ma relation à la cuisine qui valide tout à fait le mantra de Jamie Oliver !
Comment vous dire que pendant de nombreuses années (je tairais le nombre exact histoire que vous ne puissiez pas encore deviner mon âge avancé ^^) j’étais ultra calée en plats tout prêt… Alors quand même pas les bidules qu’on trouve dans le rayon épicerie, limite lyophilisés, avec lesquels tu te visualises presque partir pour une ascension du Mont Blanc tellement ça a l’air de résister aux éléments hostiles, mais tous ces petits sachets de gnocchis à poêler, quenelles à poêler, raviolis frais, tagliatelles fraiches... étaient un peu mes meilleurs potes de table. Quant aux plats individuels Picard, je peux quasiment tous vous les citer de tête. Et je ne peux même pas me cacher derrière mon célibat actuel et l’excuse « cuisiner pour soi tout seul c’est pas motivant » (même si c’est vrai que manger la même quiche pendant minimum 3 repas, faut l’avouer, c’est un tantinet relou) parce que quand j’étais en couple, c’était la même.
Et en fait, je crois que j’étais surtout atteinte d’un syndrome assez commun du « mais j’y arriverai jamaaaaaiiiis ». Parce que quand tu ne cuisines pas, t’es persuadée que si tu t’y mets c’est automatiquement pour faire un bœuf bourguignon, un soufflé aux 3 fromages suisses ou une poule ou pot (ou alors c’est juste moi qui ne suis vraiment pas la reine de la demi-mesure… Mais ça ne me ressemble paaaaas du tout :D )
Mais l'hiver dernier, il m’est arrivé un truc inédit. : j’ai pris 4 bons kilos de gras qui ne voulaient plus me quitter. Pourtant, mon métabolisme est plutôt du genre sympa (comprendre j’étais la connasse qui se gave de M&M’s sans conséquences) jusque-là. N’étant donc pas très habituée au «rééquilibrage alimentaire» j’ai commencé à faire une sorte de régime « punitif » en mode le cliché de la fille du sketch de Florence Foresti «Hmmmmm ma petite feuille de salade» résultat dès que je remangeais normalement (parce que si je continuais à ce rythme, j’allais peut être perdre mes kilos mais aussi mes potes et mon taff c’est certain tellement j’étais comment dire ? irritable ?! OK c’est encore un euphémisme !) je reprenais tout ce que j’avais perdu voire même plus. Puis je suis revenue à la raison et je me suis que si à la rentrée ça n’avait pas évolué j’irais voir un nutritionniste.
Et, en cherchant des bonnes adresses pour mes vacances à Barcelone, je suis allée consulter le blog de Victoria, Mango and Salt, qu’on m’avait conseillé. Et de la rubrique « city guide Barcelone » j’ai switché sur la rubrique beauté (qui m’a permis de tester le fabuleux shampooing sans silicone de Timotei mais ça fera l’objet d’un autre article) puis j’ai consulté quelques unes de ses recettes comme celles des smoothies et des verrines saumon/avocat/Philadelphia. Et j’ai pris conscience que la cuisine, ça pouvait être simple, fun ET super bon sans y passer 3h et une liste de 36 ingrédients. J’ai commencé à fréquenter un petit marché conseillé par un collègue pas loin de chez moi (celui de la cité Saint Exupéry pour les lyonnais qui me lisent) et à acheter mes fruits pour me faire des salades de fruits et des smoothies. J’ai testé les verrines, puis je me suis mise à faire des muffins salés, sucrés, des cakes et à enrichir mes salades de crousti oignons et de cranberries. Bref, j’ai commencé à sortir de ma routine et à prendre confiance en moi surtout. Et, truc de fou, maintenant je snobbe le rayon « plats tout faits » et jus d’orange en bouteille. Alors je ne dis pas que je passe 2h aux fourneaux chaque soir, le coquillette/jambon est encore bien d’actualité, il ne s’agit pas de muter en Bree Van de Kamp non plus o_O Mais tout ça pour vous dire que vu d’où je partais, c’était mal barré, et qu’une fois la barrière psychologique franchie, le reste coule tout seul ! Et pour en revenir à ces saletés de kilos, j’en ai perdu 1,5 dans les 2 premières semaines où j’ai commencé à cuisiner et j’ai regrapillé 500 grammes en moins ensuite. Il m’en reste donc encore 2 dont j’aimerais bien me débarrasser mais pas de pression, s’ils veulent me tenir chaud pour l’hiver, je ferais avec ;)
Et vous, quelle est votre relation à la cuisine ? Avez-vous aussi dû passer outre le « je n’y arriverai jamais ? », quelles sont vos recettes fétiches ?
Je vous conseille d'aller aussi faire un tour sur les blogs de Pink dessert et de Stephaniieluvshopping et de vous préparer à baver sur votre clavier!!!